Une vie consacrée à l’apprentissage de l’Aïkido.
S’il n’a pas introduit l ‘Aïkido en France, Nobuyoshi Tamura (1933-2010) n’en a pas moins marqué l’Aïkido français de son empreinte profonde depuis son arrivée en France en 1964.
Son père enseignait le Kendo, discipline que le jeune Tamura pratiqua également.
Il rencontra O’Sensei Morihei Ueshiba en 1952 et fut admis auprès de lui en tant qu’Uchi Deshi au Hombu Dojo de Tokyo. A ce titre, il accompagna O’Sensei lors de ses
déplacements au Japon ou à Hawaï en 1961.
Arrivé à Marseille en 1964, le jeune couple Tamura décida de résider en Provence et ce jusqu’à la fin.
Son épouse, Rumiko Tamura y est décédée en février 2020.
Entre 1961 et son décès en 2010, Tamura Shihan n’a eu de cesse de développer l’Aïkido en France et en Europe et, au cours des années, sa pratique s’est épurée et est
devenue d’une simplicité désarmante, notion si difficile à atteindre tant nos esprits sont encombrés de techniques à atteindre et d’objectifs complexes.
Son extrême exigence alliée à une grande simplicité et accessibilité quel que soit le niveau des pratiquants ont fait de Tamura Shihan un exemple pour les Aïkidokas de notre Fédération.
Budoka dans toute l’acception du terme, nous devons à Tamura Shihan la création de la FFAB et du Dojo Shumeïkan de Bras (Var).